08 – Guadeloupe – Février 2017

La fin du séjour approche et on commence à ré-envisager le métro, le travail et la grisaille qui nous attendent. On profite alors des derniers instants sur cette île magnifique.

Pour cela, on retourne à la plage de la Caravelle qui nous avait tant plu en arrivant à St-Anne pour un petit pique-nique. L’occasion de tomber dans l’eau sur 2/3 spots incroyables qui ressemblent à de vrais aquariums. A seulement 10m de la plage avec un masque et un tuba, on a vu des dizaines de poissons de toutes les couleurs côtoyer de gros oursins et des coraux. Il y en avait même un très étonnant à la section triangulaire avec un camaïeu de taches marrons, tellement étonnant qu’on l’a suivi un bon moment en train de brouter les algues 😉

Le docu animalier s’est poursuivi de retour sur la plage avec un iguane qui nous est passé au bout de la serviette en toute décontraction. Emerveillement écourté par l’arrivée de locaux la musique à fond bien décidés à marquer leur territoire.

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Aujourd’hui, on poursuit notre découverte du nord de Grande-Terre sous un soleil radieux dès le petit matin.

Cap sur Morne-à-l’Eau, un petit village qui permet d’accéder à la mangrove, une des grandes richesses écologiques de la Guadeloupe. Après 45min de route sur les chemins sinueux de la campagne entre villages et cannes à sucre (et derrière un affreux camion qui se traîne et nous empêche de le doubler), on retrouve enfin Mathieu, un pêcheur qui doit nous y emmener. A peine le temps des présentations, nous voilà à bord du « Kon Zéklé », un bâteau à moteur rapide « comme l’éclair ».

On sillonne alors le Canal des Rotours, un canal creusé par des esclaves de 1826 à 1829 et qui permet de relier la ville à la mer. Mathieu nous explique alors la difficulté des pêcheurs à conserver cet espace libre face à cette nature exubérante. En effet, c’est très impressionnant de voir un entrelacs d’arbres les racines dans l’eau sur des dizaines de mètres de profondeurs. On y découvre aussi une faune riche avec poissons, oiseaux qui nichent et crabes.

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Après deux jours de repos entre pluie tropicale et farniente à la plage, on se remet en route pour explorer le Moule. Au nord de Sainte-Anne, cette ville éloignée des grandes foules respire bon l’authenticité guadeloupéenne.

En témoigne les quelques maisons créoles typiques en bois aux couleurs vives qui bordent la place de l’Hôtel de Ville.

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Levés de (trop) bonne heure, nous voilà partis à l’assaut de Pointe-à-Pitre. Pas très belle, pas moche non plus, cette ville fait vraiment penser à une ville coloniale. En effet, la rigueur des rues en damier est gommée par le caractère hétéroclite de toutes les constructions aux couleurs vives.

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Ce matin, on quitte la ville de Basse-Terre pour continuer et achever notre petit tour de la partie Ouest de la Guadeloupe du même nom. Pas d’ascension du volcan de la Soufrière pour nous car réservée aux pros mais une petite excursion pour voir les Chutes du Carbet en pleine forêt tropicale.

Après une bonne demie-heure de grimpette en voiture sur des routes escarpées (merci pour ton talent au volant Monsieur Parfait), on touche au but. Il est 8h00 du matin, le brouillard se lève à peine et le parking est déjà blindé. A la guérite, la dame nous conseille le parcours bien aménagé jusqu’à la 2e chute. Après 4 568 marches descendues et 7 692 remontées (si vous vous demandez si j’ai vraiment compté, c’est du bluff), nous voilà au pied de la chute entourés de beaucoup trop de nos congénères. Il est temps de rebrousser chemin, 8h47.

Saint-Sauveur, Capesterre-Belle-eau, Sainte-Marie on passe vite dans ces petites villes sans trop de charme et qui expliquent le tourisme peu développé dans cette partie de l’île. En fin de matinée, on fait quand même un stop dans la plus vieille distillerie de Guadeloupe, Longueteau de son petit nom, ça peut vous dire quelque chose si vous trainez trop aux rayons alcool des supermarchés 😉

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… et elles méritent bien leur nom !

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Départ aux aurores ce matin, moins due à notre caractère de « lève tôt » qu’à ce passager clandestin qui nous accompagne en ce début de périple, le bien nommé jet lag. 🙂

Première étape du jour, la Maison de la Forêt sur la Route de la Traversée qui coupe Basse-Terre d’Ouest en Est. Une belle exposition de la faune et la flore locale met l’accent sur le rapport d’échange entre l’homme et la nature. Elle nous invite à découvrir ces paysages par notre propre yeux à travers quelques chemins de randonnées. La boucle de 20 minutes fera notre bonheur et nous permettra de nous imaginer dans Koh Lanta ou Naked and Afraid. L’aventure sur sentier balisé ! ^^

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Après une nuit agitée et intermittente, on se lève enfin vers 8h30. On prend un bon petit déjeuner en mode « suite du documentaire animalier » de la veille avec lézards, colibris et autres oiseaux un peu étranges qui passent sous nos yeux. Il n’en faut pas beaucoup plus pour nous ravir, surtout Geoffroy qui a l’air d’être posé devant Discovery Chanel.

Suite du cours de bio avec une visite matinale au jardin botanique de Deshaies. Cette propriété de 7 hectares a été aménagée par un culturaliste passionné au XIXème siècle qui voyageait beaucoup et ramenait tout un tas d’espèces animales et végétales dans ses bagages. Coluche ne s’y est trompé en en faisant sa demeure de vacances un siècle plus tard. Une chance, il a été décidé de l’ouvrir au public à la disparition de l’humoriste.

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Pas vraiment raisonnable mais tellement séduisant comme cadeau de St Valentin, nous voilà en route pour les Antilles et plus précisément la Guadeloupe : idéal pour prendre un coup de chaud dans cet hiver bien morne et tourner la page l’Occitane pour le petit chéri.

En moins de deux à Orly (merci uber ;-)), on commence à être une team bien rodée qui passe de l’enregistrement à l’embarquement sans encombre. Pour une fois, on a laissé l’hôtesse choisir pour nous nos places dans l’avion et c’était une très bonne chose. On s’est retrouvés au dernier rang sur une rangée de 4 places rien que pour nous deux. On a eu un peu de mal à y croire jusqu’au départ mais autant dire qu’on en a bien profité en essayant toutes les positions pour nos jambes pendant ces 8h40 de vol.

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