Hong Kong – Jour 3

Après la journée de la veille « tranquille » il est temps de parcourir la ville de long en large comme on en a l’habitude. Problème majeur : malgré de bonnes nuits, le jet lag fait encore effet. Il est à peine 8h30 quand on se lève et on est déjà en recherche d’énergie pour la suite. Mais on est bien décidé, alors un p’tit dej’ avalé plus tard (et 8L de caféine..), nous voilà prêt.

La première surprise vient dès la sortie de l’hôtel : le temps ! Il pleuviote comme on dit chez moi, mais c’est pas ça qui surprend, c’est la température doublée de l’humidité. C’est lourd, c’est moite, l’impression d’être une vieille chaussette après un marathon, l’odeur en moins.

Qu’à cela ne tienne, Mme Chaussette et moi même avons convenu d’un planning et on compte bien s’y tenir. D’abord Nathan Road. Immense artère de 4km de long dont l’activité principale est le commerce. En effet, se croisent ici boutiques de luxe et p’tites boutiques remplient de tout et rien à la fois (surtout de rien en fait), dans lesquels tu es tenté d’entrer grâce à l’argument commercial le mieux trouvé ici : la climatisation !

Ajoutons a cela les nombreux messieurs qui veulent vous distribuer des petites cartes de « visite » et ça commence doucement à me faire penser à une fameuse ville de l’ouest des Etats Unis que j’adore… A ceci près que ces messieurs ne veulent pas vous traîner dans un club aux activités douteuses mais veulent vous faire tailler costumes et chemises sur mesure, ou vous vendre je cite : « fake watch ? fake Rolex ? »

Aaahh… les petits commerçants et les coutumes locales.

En début d’après midi, les jambes sont lourdes et la journée est encore longue puisque notre vol vers Sydney décolle à 23h55.

Nous nous dirigeons donc vers une activité au frais et enrichissante, le musée de l’Histoire de Hong Kong. Retraçant l’histoire de l’archipel du Néolithique à nos jours, nous voyageons dans le temps nous permettant de voir cette ville prospérer à travers les âges. Un accent particulier est mis sur la guerre de l’Opium opposant la Chine et les Britanniques qui verra la capitulation chinoise et la cession de Hong-Kong aux anglais en 1842 et sur l’occupation japonaise dans les années 1940. Pas trop de partis pris, reconstitutions et vidéos d’époques comme si on y était ; ce musée est à visiter si vous êtes de passage.

Nous poursuivons notre visite par une exposition sur la dynastie Qing et en particulier les objets d’arts issus de cette période autour du XVIIème siècle en Chine. On a pu ainsi voir des portraits, des tenus, des porcelaines d’une précision incroyable (malheureusement, photos interdites). J’suis toujours très impressionné par les œuvres issues de travaux manuels, moi qui ai du mal à enfoncer un clou droit, mais là, c’était un vrai travail d’orfèvre. En témoigne une fresque de 20 mètres de long, représentant la vie quotidienne au palais impérial avec une multitude de personnes plein de détails. Une dinguerie !

Pour finir la journée, une rapide ballade au marché de nuit à Temple Street pour le folklore. Une espèce de bazar à ciel ouvert où les négociations vont bon train pour le moindre porte-clé moche. Autant dire qu’on n’est pas resté des heures… ^^

Enfin, à 20h, tous les soirs, dans la baie, se déroule la Symphonie des Lumières, qui voit certains immeubles s’illuminer en rythme pendant 15 minutes. Nous faisons donc un crochet avant de rentrer à l’hôtel pour ne pas manquer ça. Le livre des records le considère comme le plus beau son et lumières permanent du monde, mais ne serait-ce pas le seul ?

Puis retour à l’hôtel au petit trot, récupération des valises, navette, enregistrement, embarquement ; le plan se déroule à la perfection et nous voilà déjà en route pour Sydney à 8h de vol ! Australia nous voilà !

PS: Si on devait dresser un bilan de cette petite expérience chinoise, on dirait que:

• ça donne envie d’aller voir l’architecture traditionnelle notamment à Pékin,
• ils ont le sens du service et de l’accueil. On a adoré se faire bichonner.
• c’est un peuple très préoccupé par l’hygiène et la contamination (des messages dans le métro supplient de tenir la main courante de l’escalator en précisant qu’il est désinfecté plusieurs fois par jour) alors qu’on a aussi vu des coins un peu crac ra,
• ça remet les idées en place d’être soi même considérés comme une bête curieuse. Les enfants étaient particulièrement interloqués devant la blondeur d’Anne-Flore pour passer ensuite à ma taille visiblement hors de leurs normes.