Red Center – Jour 1 & 2

Une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner vite avalé, il est temps pour nous de quitter Sydney. Après un vol interieur de 3 h, notre pilote nous dépose tout en douceur avec vue sur le mont Uluru, à l’aéroport d’Ayers Rock.

En 2 temps 3 mouvements, on a récupéré les bagages et les clés de la Chachou Mobile version Aussie, une espèce de monstre blanc capable de braver l’outback ! 10 minutes nous séparent de l’hôtel et déjà, l’anxieté de la conduite à gauche se fait sentir, mais une fois lancés, on s’y fait assez vite. Enfin… presque, puisqu’à chaque fois qu’il s’agit de monter en voiture, je vois ma charmante épouse se diriger vers la place conducteur, allant jusqu’à s’asseoir au volant, avant de pouffer de rire en regagnant la place de co-pilote.

Une fois le check-in à l’hôtel effectué, direction Ayers Rock, ou Uluru dans la langue des Anangus, nom de la tribu aborigène qui habite ces terres.

Première prise de contact avec cette énorme « chose » qui semble être faite d’un seul bloc rouge, et qui s’impose au bout de la route qui nous y mène. Il faut savoir que ce site est un site sacré pour les aborigènes, ils n’aiment pas trop que les touristes viennent le déranger. Ainsi, il est interdit de faire de l’escalade (même si certains s’y essaient) ou de prendre en photo certaines de ses faces. C’est donc dans le plus grand respect que nous empruntons la « Mala walk » longue de 2Km qui longe son flanc pour le voir de très près.

Puis le coucher du soleil lui fait prendre des couleurs différentes à chaque minute. Magnifique !

 

Lendemain matin, 10h, nous avons rendez-vous pour un Bush Tucker Tour. L’idée est de nous emmener dans le bush et de nous faire découvrir la faune et la flore locales et notamment les habitudes alimentaires des aborigènes. On s’attend donc naturellement à rencontrer un vieil aborigène ancien chasseur ou shaman, mais c’est une petite jeune femme d’origine allemande et très bien renseignée qui vient nous chercher. Et (bonne) surprise, nous ne serons que 2 à l’accompagner. 🙂

Un petit tour hors des sentiers battus où nous découvrons fourmilières et autres termitières ainsi que du caca de chameau… Oui, des chameaux en Australie, et même probablement la plus grande réserve du monde. Tout s’explique par le fait qu’étant très résistant, ces animaux ont été importés à la fin du XIXème siècle pour travailler dans le désert. Mais suite à l’avènement de la machine, ils sont devenus inutiles ou presque et l’on a demandé à leur propriétaire de les ré-éxpédier dans leur pays d’origine ou simplement de les tuer. Tout simplement hors de question car ils étaient considérés comme des animeaux de compagnie. Mais un soir, quelqu’un aurait « malencontreusement » mal refermé l’enclos et les a donc rendu à l’état sauvage leur permettant ainsi de peupler ce désert rouge.

Est venu ensuite le temps de s’assoir autour d’une table pour goûter ce que les aborigènes tirent de dame nature. J’attendais avec impatience l’épreuve des vers version Koh Lanta, mais nous n’avons eu droit qu’à certaines épices, graines et fruits (pas toujours très bon. ^^’).

Nous avons également fait un tour d’horizon des différents outils confectionnés par les Anangus et pu en tester certains. Nous avons ainsi essayé de porter un plat sur la tête comme le font les femmes ici (pas facile et très lourd!) ou encore s’essayer au jeter de lance tel des chasseurs aguerris. Nous avons également appris qu’il existe plusieurs sortes de boomerang, certains reviennent, d’autres non. Ceux qui reviennent sont, entre autre, utilisés au bord de l’eau permettant de faire envoler les oiseaux et ainsi de les chasser; tout ça sans avoir besoin d’aller chercher son boomerang dans l’eau et risquer de se retrouver nez à nez avec un crocodile. Ceux qui ne reviennent pas (voir photo) sont, eux, utilisés pour casser les jambes des kangourous ou autres émeux pour pouvoir les achever plus facilement… Sympa hein. :/

Nous avons finalement pu faire la connaissance de 3 individus peuplant ces contrées. J’étais comme un gosse. 🙂

Pour poursuivre la journée, nous sommes allés jusqu’à Kata Tjuta, un peu plus bas dans le parc national. Autre monstre rouge à plusieurs têtes, mais tout aussi impressionnant. L’occasion de se faire une petite rando dans la caillasse avec un vent à décorner les boeufs 😉

Pour finir cette bonne journée, nous sommes allés voir The Field of lights de Bruce Munro, installation artisitique de 49Km2 recouverts de 380Km de fibre optique et plus de 50 000 globes lumineux. Et comme des images valent mieux que des mots :

3 réflexions sur “ Red Center – Jour 1 & 2 ”

  • 9 août 2017 à 20 h 31 min
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    vos photos sont magnifiques il y a quelque chose de féerique dans votre belle aventure profitez bien !!! des bisous à vous 2

  • 9 août 2017 à 22 h 44 min
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    Topissime ! Profitez vous nous faites rêver ! Gros bisous

  • 10 août 2017 à 14 h 40 min
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    Super !!! pour les chameaux, voir le film tracks (peut être une idée pour votre prochain voyage mdr)

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