Ce matin, on quitte la ville de Basse-Terre pour continuer et achever notre petit tour de la partie Ouest de la Guadeloupe du même nom. Pas d’ascension du volcan de la Soufrière pour nous car réservée aux pros mais une petite excursion pour voir les Chutes du Carbet en pleine forêt tropicale.
Après une bonne demie-heure de grimpette en voiture sur des routes escarpées (merci pour ton talent au volant Monsieur Parfait), on touche au but. Il est 8h00 du matin, le brouillard se lève à peine et le parking est déjà blindé. A la guérite, la dame nous conseille le parcours bien aménagé jusqu’à la 2e chute. Après 4 568 marches descendues et 7 692 remontées (si vous vous demandez si j’ai vraiment compté, c’est du bluff), nous voilà au pied de la chute entourés de beaucoup trop de nos congénères. Il est temps de rebrousser chemin, 8h47.
Saint-Sauveur, Capesterre-Belle-eau, Sainte-Marie on passe vite dans ces petites villes sans trop de charme et qui expliquent le tourisme peu développé dans cette partie de l’île. En fin de matinée, on fait quand même un stop dans la plus vieille distillerie de Guadeloupe, Longueteau de son petit nom, ça peut vous dire quelque chose si vous trainez trop aux rayons alcool des supermarchés 😉
On apprend alors que c’est la seule distellerie du coin à être autosuffisante en canne-à-sucre et on fait un petit tour en visite libre des installations. Même si on aurait préféré le voir en action (bah oui on visite un dimanche aussi), un schéma nous explique comment l’installation est super bien pensée entre extraction du jus de canne, décantation et distillation. Evidemment, on est repartis (un peu touchés) avec des bouteilles après que le proprio nous ait fait gouté plusieurs de ces crues.
12h46, direction Petit-Bourg là où on a pris un hébergement pour la nuit dont on doit récupérer les clés pas avant 16h. On se demande bien ce qu’on va pouvoir faire d’ici là. Cette banlieue dortoir de Pointe-à-Pitre est écrasée sous le soleil en ce dimanche après-midi et ce n’est pas la France pour rien, c’est mort !
On finit enfin par trouver un lolo pour manger un petit Colombo de poulet en bord de route principale. Un peu sauvage au début, la proprio finit par se dérider et à nous faire la conversation. Tout le monde se prépare pour le Carnaval de Baie-Mahaut l’après-midi même à quelques kilomètres. Ni une, ni deux on s’y rend aussi selon ses bons conseils pratiques pour éviter les problèmes de circulation et se trouver une bonne place.
On a ainsi passé deux heures au Carnaval, la ville était en fête et il y avait beaucoup de monde. Il faut certainement y participer depuis toujours pour apprécier le moment à sa juste valeur. D’ailleurs, on était entourés du nouveau-né à la petite mamie pouvant à peine marcher. On en retient de très beaux costumes, de la musique entraînante et surtout un joyeux bazar. L’enchainement des cortèges n’était pas assuré et on se serait un peu cru devant une partie de base-ball : beaucoup de préparation et peu d’action 😉
