Port Douglas – Jour 1, 2 & 3

Arrivée tardivement le dimanche soir à Port Douglas dans le nord de l’Australie, on part vers 9h30 à la découverte de notre environnement pour les 4 prochains jours. OK mais avant, un détour par le buffet bien garni du petit déj’ (faut pas déconner non plus..).

Si les chambres sont tout ce qu’il y a de plus fonctionnelles (voire basiques), les espaces communs sont vraiment agréables avec un parc recréant une sorte de forêt tropicale, l’espace de restaurant perché au bord de la piscine et la plage est à 5 min à pied.

Pour bien appréhender tout ça, c’est décidé, aujourd’hui nous restons à l’hôtel pour se reposer/ dormir / kiffer.

Lire la suite

Red Center – Jour 3 & 4

Ce matin, on quitte Ayers Rock, direction le Nord jusqu’à Kings Canyon (ou Wattarka National Park pour les initiés). Pas âme qui vive pendant des kilomètres sur cette longue route qui traverse les plaines de l’Outback ; du coup on se sent déjà un peu comme des aventuriers dans notre énorme 4×4 avec l’amoureux.

On traverse même plusieurs zones incendiées, ce qui peut paraître inquiétant mais notre guide nous avait expliqué que c’était tout à fait normal dans le désert. Cette pratique est issue des traditions aborigènes et permet d’éviter les feux de brousaille incontrolables et permet de fertiliser la terre.

Lire la suite

Sydney – Jour 4

Ce matin, on avait rendez-vous à 11h30 pour visiter l’Opéra de Sydney grâce à un French tour. Et oui, pour une fois, j’avais anticipé et réserver des places car cette visite était IN-CON-TOUR-NA-BLE, archi quand tu nous tiens 😉

Bien équipés de casques pour mieux entendre ce que notre frenchy de guide avait à nous dire #Touristes, nous voilà partis pour découvrir cet édifice de l' »intérieur ».

La construction de cet opéra qui est aujourd’hui l’emblème de la ville ressemble à une tragédie moderne. Un concours est lancé dans les années 1950 pour la construction d’un centre culturel à Sydney et est remporté par Jorn Utzon, un danois inconnu de 38 ans. Nous avons même appris que son esquisse avait été repêché par Saarinen, membre du jury arrivé en retard mais qui a souhaité consulté l’ensemble des projets (233 projets de 32 pays différents), même ceux déjà écartés par le jury en son absence #destin.

Des difficultés liées à la faisabilité, le financement puis un changement de gouvernement engendrent des désaccords importants entre l’archi et les porteurs de projets. En 1966, Jorn Utzon quitte l’Australie pour ne plus jamais y revenir malgré de nombreuses sollicitations pour la réhabilitation des années 1980. Bien triste fin pour le concepteur de ce chef d’oeuvre, qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler la Philarmonie notre Jean Nouvel national…

Bref, le parti architectural était d’installer de grandes coques de béton évoquant des voiles de bateau dans le port de Sydney sur le Bennelong Point; un endroit anciennement sacré pour les aborigènes. Ce qui est assez surprenant lorsque l’on s’approche est que, en fait, le bâtiment n’est pas d’un blanc immaculé comme on le voit sur les photos mais recouvert de mosaïque blanche et crème afin de donner du relief aux courbes sous la lumière du soleil.

Cette structure est une prouesse technique basée sur des demies sphères coupées en tranches. L’Opéra a mis plus de 16 ans pour être finalisé au lieu des 3 ans prévisionnels de construction et a coûté plus de 102 millions au lieu des 7 prévus, soit 15 fois plus. De nos jours, on peut quand même se dire que c’était un bon investissement pour la ville et même le pays car ce centre est aujourd’hui une des figures de proue de l’économie touristique australienne.

Au gré de la visite, nous avons aussi appris que l’intérieur n’a pas été dessiné par l’architecte danois mais un comité de 3 archis australiens après son départ du projet. Il n’en est pas moins très soigné avec beaucoup d’élements graphiques en bois venant épouser et sublimer ces coques en béton. On vous laisse en juger par les photos, mais nous on a trouvé ça TRES beau 😉

Et en bonus, la vue dégagée qu’offre l’Opéra sur la baie de Sydney <3

Après cette charmante visite, cap au sud vers le quartier branchouille de Surry Hills. Atmosphère sympathique et villageoise, on se pose sur une terrasse pour manger notre salade de quinoa accompagnée de son green juice, comprendre un jus de légumes couleur pelouse au goût indescriptible. Oui, je sais on se dit quelle idée mais c’est bon et ça fait du bien. Il ne faut pas oublier que j’ai un petit mari converti à tout ça maintenant qu’il travaille à Oberkampf 😉

Puisqu’on est bien partis, on pousse encore au sud pour se rendre dans le quartier de Paddington. C’est un quartier plus chic et résidentiel avec de belles petites maisons victoriennes dans lesquelles on se verrait bien vivre aussi (oui, on aime tout ici :-p).

Bon, c’est pas le tout mais la nuit tombe donc on retraverse la ville jusqu’au nord pour regagner nos pénates.

Demain, c’est le départ pour le désert rouge et les terres aborigènes.

Sydney – Jour 3

Ce matin, les ennuis de sommeil sont de retour avec un réveil aux aurores pour moi. Bonne occasion d’aller à l’ouverture du Sea Life de Sydney, à savoir l’aquarium de la ville traitant de la biodiversité des eaux australiennes.

On a toujours un peu de réticence à visiter des endroits avec des animaux en captivité mais le guide nous indique leur rôle de conservation et cet endroit serait ce que « le Louvre serait à l’art »; alors on se décide.

La matinée fut donc sympathique au milieu de tous ces beaux poissons colorés et plus ou moins étranges. Moment un peu moins sympa dans le tunnel des requins avec ces monstres passant juste au dessus de nos têtes. J’ai surmonté cela brillament avec autant de talent que les enfants de 3 ans autour de nous (mais c’est pas tout à fait pareil, ils n’ont pas la conscience du danger à cet âge 😉 ).

En sortant, on a eu envie de se faire un dimanche après-midi calme à Bondi Beach (prononcer Bondaï comme Bonsaï…). En quatre stations de métro et 10 min de bus, nous voilà dans une station balnéaire, le kiff total ! On a pu observer pas mal de surfeurs à l’eau malgré la saison. Même s’il fait beau, il ne faut pas oublier que c’est l’hiver ici et qu’un petit vent frais chatouille quand même. Une petite sieste et une glace sur l’herbe plus tard, on quitte cet endroit de rêve.

Retour en ville par Hyde Park, un beau et grand espace vert dans le centre-ville. On a même croisé un petit perroquet charmant, ce qui est assez courant ici visiblement..

.. pour enfin arriver à l’Opéra au coucher de soleil. Belle ambiance musicale et conviviale pour clotûrer cette journée. Enfin, c’est pas le tout, mais nous on rentre à l’hôtel faire un pique-nique moquette devant le Koh Lanta local; avec beaucoup (trop) de pubs, de coups bas (encore plus que dans notre version) et avec des épreuves tordues genre avoir un bocal de biscuits à cacher de tous ou ramener du bois à son équipe, WTF ?!?).

Sydney – Jour 1

Aujourd’hui, on arrive à Sydney ! A peine débarqués de l’avion, on se sent déjà plus couleur locale au milieu des blonds et des grosses baraques; notre chauffeur réunit d’ailleurs les deux critères à lui seul. On monte dans son combi sans trop demander notre reste et c’est parti pour sillonner la banlieue de Sydney jusqu’au CBD où se trouve notre hôtel, le fameux Central Business District comme on nous a appris dans les cours.

Le truc un peu dur avec les vols de nuit, c’est d’attendre les clés de la chambre à 14h00. Qu’à cela ne tienne, on laisse les valises à l’hôtel et on part à l’assaut de la baie. Enfin, à l’assaut, soyons modestes, le pas plus si alerte, la tête sortie d’un film d’horreur et les vêtements portés depuis un peu trop longtemps 😉 Mais devant le spectacle de l’Opéra (même de dos), tout ça est oublié : on est à l’autre bout du monde, on en rêve depuis toujours et maintenant ça y est !

Lire la suite

Hong Kong – Jour 1 et 2

Fraîchement mariés depuis 48h00, il est déjà temps de s’envoler pour notre voyage de noces ; première escale prévue à Hong Kong pour 2,5 jours.

Valises bouclées un peu à l’arrache il faut bien le dire, nous voilà en route pour CDG et le long courrier de 12h de Catay Pacific. L’agence de voyages nous avait vanté les mérites de cette compagnie ; c’est tout à fait justifié : grand fauteuil, de la place pour les genoux (même pour Geo, si si), des hôtesses aux petits soins et un repas délicieux. Première fois que je vois de la glace Häagen Dazs servie en dessert dans un avion !

On a aussi testé le remède miracle pour réussir à dormir en avion : sortir d’une période de stress et d’organisation ! Entre 2/3 films, des somnolences furent les bienvenues pour nous deux et les 12h de vol s’avalèrent sans encombre.

A peine atterris, la douane passée et les valises récupérées (tout ça les doigts dans le nez), nous montons dans la navette parmi un groupe d’asiatiques (avec option décibels illimités) pour qu’elle nous conduise à l’hôtel. Dès la sortie de l’aéroport, nous voilà complètement dépaysés entre tours flambant neuves qu’aucun plan d’urbanisme français aurait pu accepter tant elles sont proches et ilots plus anciens à l’entretien sommaire. Partout dans les rues, beaucoup, beaucoup de gens. Etant les plus prêts situés du centre-ville et donc les derniers depuis l’aéroport, on a même eu le droit de se faire déposer à 2 à l’entrée de l’hôtel par un ENOOORRMMme bus 😉

Lire la suite

Tournée d’adieux aux Antilles

La fin du séjour approche et on commence à ré-envisager le métro, le travail et la grisaille qui nous attendent. On profite alors des derniers instants sur cette île magnifique.

Pour cela, on retourne à la plage de la Caravelle qui nous avait tant plu en arrivant à St-Anne pour un petit pique-nique. L’occasion de tomber dans l’eau sur 2/3 spots incroyables qui ressemblent à de vrais aquariums. A seulement 10m de la plage avec un masque et un tuba, on a vu des dizaines de poissons de toutes les couleurs côtoyer de gros oursins et des coraux. Il y en avait même un très étonnant à la section triangulaire avec un camaïeu de taches marrons, tellement étonnant qu’on l’a suivi un bon moment en train de brouter les algues 😉

Le docu animalier s’est poursuivi de retour sur la plage avec un iguane qui nous est passé au bout de la serviette en toute décontraction. Emerveillement écourté par l’arrivée de locaux la musique à fond bien décidés à marquer leur territoire.

Lire la suite

Côte-nord de Grande-Terre

Aujourd’hui, on poursuit notre découverte du nord de Grande-Terre sous un soleil radieux dès le petit matin.

Cap sur Morne-à-l’Eau, un petit village qui permet d’accéder à la mangrove, une des grandes richesses écologiques de la Guadeloupe. Après 45min de route sur les chemins sinueux de la campagne entre villages et cannes à sucre (et derrière un affreux camion qui se traîne et nous empêche de le doubler), on retrouve enfin Mathieu, un pêcheur qui doit nous y emmener. A peine le temps des présentations, nous voilà à bord du « Kon Zéklé », un bâteau à moteur rapide « comme l’éclair ».

On sillonne alors le Canal des Rotours, un canal creusé par des esclaves de 1826 à 1829 et qui permet de relier la ville à la mer. Mathieu nous explique alors la difficulté des pêcheurs à conserver cet espace libre face à cette nature exubérante. En effet, c’est très impressionnant de voir un entrelacs d’arbres les racines dans l’eau sur des dizaines de mètres de profondeurs. On y découvre aussi une faune riche avec poissons, oiseaux qui nichent et crabes.

P1120086 P1120093 P1120102 P1120127

Lire la suite