Un bien beau sejouRRRRRrrrrr

Le weekend prolongé du 14 juillet à été l’occasion de renouer avec le plaisir de partir en vadrouille : direction Bruxelles, une capitale européenne accessible en moins de 1h15 de train et que nous ne connaissions étonnement pas encore. A nous la bière, les gaufres et le chocolat; des habitants qui savent si bien vivre méritent d’être connus, eux et leur inimitable pRRRRrrononciation de la lettre R. C’est bien sympathique au regard du flamand dont aucun mot ne te laisse une chance de comprendre de quoi il s’agit… 🙂

Geoffroy: Je confirme, je me suis fait reprendre par la serveuse en commandant (bêtement) une triple Karmeliet, alors qu’il fallait commander, bien entendu, une trrRRriple KarrRRrmeliet… -_-

Après un pique nique d’anniversaire (de mon petit chou… de Bruxelles, désolée je DEVAIS la faire) improvisé dans le Thalys le samedi midi, pas le temps de dire ouf et nous voilà déjà à Bruxelles-Midi. Comme souvent, première demie heure bien empruntés avec un système de métro inconnu et un peu bizarre (faut le dire). On embarque dans ce qui ressemble à un wagon de métro puis il se comporte comme un tramway lorsqu’il sort de terre et hybride avec une voiture  en changeant de voie de nombreuses fois et capable d’encaisser un relief digne des montagnes russes (ok, je suis un peu marseillaise sur ce coup…).

A peine sortis, nous voilà immergés dans une ambiance ultra branchouille de samedi après midi avec un lâcher de familles bobos profitant de l’animation musicale des rues fermées à la circulation automobile. Le mois de juillet est en effet l’occasion de nombreuses manifestations et festivals où viennent se divertir les Bruxellois.

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Avec cette atmosphère sympathique et conviviale sous un soleil estival en guise d’introduction, première découverte de la Grand Place et de ses ruelles alentours  au charme typico-touristico-marchand. Cette place principale de Bruxelles n’a pas usurpée sa réputation d’une des plus belles places du monde avec son impressionnant Hôtel de Ville du XVème siècle et une trentaine de maisons alignées de style italo flamand dont les façades sont admirablement ordonnancées. Autre source d’émerveillement, des grandes galeries couvertes dédiées au commerce depuis le XIXème siècle qui s’insèrent parfaitement au tissu urbain existant.

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Poursuite des classiques en faisant connaissance avec le Manneken-Pis au coin d’une rue. C’est une petite statue d’angelot de 55 cm dont le jet est célèbre dans le monde entier et qui aurait, selon une légende éteint un jour un incendie.. Puis une petite photo du Zinneke-Pis quelques rues plus loin, le « chien bâtard » en dialecte bruxellois sorte de clin d’œil rieur à son grand frère réputé.

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Geoffroy: Donc, le gamin, il a le sifflet à l’air, il pisse en pleine rue et tout le monde est content… Par contre, J. Chirac à poil sur son balcon, ça fait scandale. #DeuxPoidsDeuxMesure #FreeCapDAgde

Mais à Bruxelles, il n’y a pas que le petit centre historique qui vaut le détour, les jours suivants seront l’occasion de le découvrir. Cette « métropole horizontale » comme dirait notre Paola Vigano préférée est très étendue et constituée de différents quartiers aux époques et personnalités bien affirmées. Les découvrir est un vrai régal.

Au sud de la ville, le quartier de Saint Géry anciennement industriel est aujourd’hui un quartier en vogue regroupant des artistes et des cafés animés dans une ambiance multiculturelle et alternative. Nous y avons découvert au hasard d’une rue une ancienne manufacture admirablement rénovée en maison de quartier où peuvent se discuter autour d’un verre tous les projets culturels, associatifs ou d’aménagement qui ont lieu dans ce périmètre.

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Plus institutionnel et aisé, le Mont des arts regroupe le Palais où réside la famille royale, les musées nationaux ainsi que le très beau parc Warande avec ses nombreux arbres, fontaines et kiosques où se produisait une chorale lorsque nous y sommes passés. Beaucoup de musées intéressant mais notre choix s’est porté vers le Musée Magritte qui regroupe plus de 200 œuvres de l’artiste. Une vidéo sur sa vie nous a alors appris que son œuvre totalement décalé était en complet décalage avec la vie conventionnelle qu’il avait avec son épouse.

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Une autre découverte nous a aussi ravie, celle du Musée Horta qui n’est autre que l’atelier résidence de l’architecte Victor Horta, chef de fil de l’Art Nouveau en Belgique. Le soin du détail et l’harmonie d’ensemble, les jeux de lumière et de volume dans la cage d’escalier éclairée par une verrière nous a vraiment fait sentir tout petit. Le ticket d’entrée propose alors de partir à la découverte d’autres immeubles Art Nouveau dans le quartier, en voici un échantillon :

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Il est aussi possible de découvrir des façades ou des pignons colonisés par des bulles de BD comme égarées.

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Nous avons donc visité le centre belge de la bande dessinée qui prenait place dans les Anciens magasins de tissu Waucquez conçus par le fameux Victor Horta en 1906 (et la boucle est bouclée..).

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Enfin, en bonus parce que vous vous êtes rendus jusque là, source d’étonnement sonnant un peu comme une blague belge, en Belgique quand on commande de l’eau plate dans un restaurant, on nous apporte de l’eau en bouteille dégazéifiée… Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ?!?