En découvrant l’état de son bras et de sa « face toute scrapée », on se demande bien ce qu’il a pu arriver à Geoffroy… Attaqué par un écureuil, un amérindien, un caribou ou un ours penseront certains, mais que nenni…
…et non, seulement une valise ! Alors d’accord, c’était dans un escalier bourré de charme avec ses marches irrégulières en bois (abîmées par l’hiver et beaucoup trop étroites pour accueillir son 46), et avec un handicap de taille (je nomme cette valise XXL car je ne sais définitivement pas voyager léger) et qu’il a descendu en bon chevalier servant… résultat il a trébuché dans un vacarme réveillant tout le quartier.
C’est donc le visage abîmé et l’air un peu sonné pour lui et une grosse frayeur pour moi que s’est conclu notre séjour à Montréal. En cohérence avec le bon accueil que nous ont réservées Monica et sa famille, son père nous a raccompagné en voiture à la gare de bus direction Québec.
Après 2h30 de route, il était temps de retrouver Johanne et Claude qui nous ont aussi réservé le meilleur accueil. Après une petite promenade dans les plus beaux quartiers résidentiels de Québec afin de découvrir leur future maison, nous voilà en chemin pour un brunch rue Maguire; rue commerçante animée avec des allures de western.
La journée s’est poursuivie à l’Ancienne-Lorette, banlieue nord américaine par excellence avec ses bungalows mignonnets à perte de vue. Au programme, cocktails dans la piscine pour les filles en refaisant le monde et leçon de conduite improvisée sur une boîte automatique pour les chromosomes Y. Nous avons eu un aperçu de la fraîcheur de la jeunesse québécoise en rencontrant les filles de Claude qui avaient mille questions sur la France.
Bel orage impressionnant en soirée avec de la grêle (curieux pour le mois d’aout, non ?) mais heureusement de délicieuses ribs maisons (dit « côtes levées ») marinées pendant 24h étaient là pour nous consoler.