Aujourd’hui était marqué par la transhumance de Québec aux portes de la Gaspésie que nous avons tant hâte de découvrir !
Après une place de bus bien méritée (séance de catch avec toutes les mamies qui attendaient, départ 12h30 un lundi, ok on l’a cherché); nous voilà en route pour l’aventure. Bon, il faut avouer que traverser des forêts pendant deux heures sans ville à l’horizon n’était pas vraiment rassurant pour la fille du macadam que je suis.. mais la beauté des paysages qui s’offrent à nous est réelle.
Une luminosité unique révèle l’ondulation de collines verdoyantes sculptés par les différentes aires de glaciation qu’a connu le Québec.
Le fleuve devient cotonneux, l’horizon entre eau et ciel s’estompe, ce courant d’eau douce au niveau de Québec se charge en sel et l’atmosphère devient maritime.. les mouettes apparaissent et participent à ce petit air de Bretagne.
Quant à Rimouski, comment dire, cette ville illustre bien l’idée qu’en région québécoise, posséder deux rues commerçantes, une zone d’activité et un centre d’achat fait de toi une « grosse ville ». Rien à voir avec Montréal et Québec, l’atmosphère se fait plus villageoise. D’énormes cylindrées vrombissent aux feux (dit « lumières ») et un bon repas dans un restaurant convivial coûte deux fois moins cher que le budget estimé.
Un dernier mot enfin à propos du chauffeur de taxi qui semble ne plus avoir de forfait voyelles à moins qu’en dix huit mois de vie à Québec, je n’ai pas eu la chance de me faire expliquer ce que « BBRRREEEUUU BBBRREEUUUU BBRREUUU » pouvait bien vouloir dire 😉