Plus de 10 000 km plus tard…

Ce n’est pas sans plaisir et avec un brin d’excitation que les perigrinomaniacs sont de retour sur le blog. Cette fois, on a vraiment vu les choses en grand (direction la côte Ouest des USA !!!) mais aussi en loin… nous ne sommes pas du tout à plaindre bien sûr, mais on avait pas forcément calculer la longueur des deux vols (Paris-Atlanta 9h30 puis Atlanta-San Francisco 5h) ainsi que leurs incidences sur notre organisme 😉

Bref, tout a commencé par une belle journée grisonnante sur Paris avec un UBER qui a été très chouette. Avec plein de raccourcis, on était à 25 min à Charles de Gaulle et le voyage a été émaillé d’analyses footballistiques pour ne pas déplaire à Geoffroy. Bon bien sûr, j’ai essayé de participer en diminuant la part de Ronaldo au succès du Portugal à l’Euro car je l’ai vu sortir au bout de 20 min sur une civière avec un brin de théâtralisme mais en fait ça ne se fait pas de remettre en cause Ronaldo… note pour plus tard !

Arrivée à CDG blindé (beaucoup de frenchies comme nous en délocalisation pour les vacances mais aussi de toutes les nationalités qui rentrent au bercail, non le tourisme n’est pas mort en France !). Notez que nos sacs ne pèsent que 18 et 21 kg, ça ne veut peut être rien dire pour vous mais pour nous ça veut dire beaucoup : on va finir par savoir voyager (léger) ! Nous avons enfin pu décoller lorsque le défilé du 14 juillet s’est achevé. « Pas trop d’objets volants dans le ciel en même temps » comme nous a gentiment expliqué le commandant de bord.

Premier vol un peu éprouvant avec pas mal de turbulences à la Space Montain, même Geoffroy qui a une décontraction déconcertante d’habitude dans ce type de situation m’a gentiment pris la main d’un air peu rassuré. Mais les 8 repas et les 42 films encore au cinéma que nous avons eu le temps de voir ont adouci l’épreuve.

Le défi du jour a été plutôt pour la correspondance : Atlanta, aéroport immense, le plus grand du monde en nombre de voyageurs et 2h pour passer les douanes américaines, récupérer nos sacs et les réenregistrer. Ambiance guerre des nerfs avec des dizaines de fils d’attente qui avancent lentement alors que la notre est au point mort et que la pendule tourne. L’occasion tout de même de sympathiser avec un couple de français devant nous qui eux partent au Mexique. On les avait déjà remarqué dans l’avion car ils ont gratté deux coupes de champagne et les félicitations de la cheffe de cabine en disant que c’était leur lune de miel alors que pas d’alliances ni de mines réjouies à l’horizon. Avis aux amateurs d’astuces de ce genre…

Enfin, notre tour avec un douanier à l’air un peu patibulaire. On s’avance mi confiant, mi envie que ça soit déjà fini. Après mon timide « Hello sir », il se lance dans un « How are you doing ? » (comment ça va ? NDLR). Tellement surpris qu’il nous pose cette question pour un douanier et pas encore en mode anglais ; Geoffroy répond en bon élève « San Francisco » en pensant deviner qu’il veut notre destination. Aussi magique que ma réponse « with the computer » pour expliquer le métier de Geoffroy… on va s’échauffer et ça sera mieux à l’avenir (pas difficile de faire mieux en même temps..). Petit speed en sortant de là pour être à l’embarquement en temps et en heure. Passage rapide dans l’aéroport qui ressemble plus au 6e étage d’un centre commercial avec un foisonnement de fast foods et nous voilà installés dans l’avion. Assez interloqués de voir les autres passagers monter avec leur menu Mac Do, on comprendra plus tard que tout est payant à bord. Oui, aux USA, un vol de 5h est géré comme une navette Paris-Toulouse de 55min 😉 Après 1h20 à attendre notre tour au milieu du tarmac en raison du trafic fou, on s’envoie dans les airs pour la deuxième fois de la journée. Découverte d’un paysage assez désertique dans l’entre deux des côtes étasuniennes..

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1er contact avec San Francisco avec son aéroport qui a une salle de yoga indiqué comme les chapelles habituellement ainsi que le BART, leur RER local. La fatigue retombe et on décide de tout miser sur le fait qu’il marquera l’arrêt à la station Powell alors qu’aucune indication n’est là pour nous rassurer. Et ça a marché 😉

On regagne l’hôtel pour découvrir une vie nocturne dynamique et une ville qui a l’air vraiment charmante. On aperçoit déjà les fameux cable sur le chemin.

Bon allez, demain il fera jour, maintenant dodo ! s’il n’est que 23h ici, il est 6h du matin heure française et cette journée a été interminable (à l’image de son récit 😉 ).